27/02/14 07:00

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Mobistar atteint ses prévisions financières 2013 tout en accélérant sa transformation structurelle et ses investissements dans le haut débit mobile et la convergence

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Bruxelles, le 27 février 2014 – Mobistar (Euronext Bruxelles: MOBB) communique ce jour ses résultats pour l’exercice 2013. Dans un marché mobile particulièrement compétitif, Mobistar atteint ses prévisions financières 2013 tout en accélérant sa transformation structurelle et ses investissements:

-       Mobistar a réalisé son programme d’économies 2013, avec notamment la transformation de sa distribution, et reconfirme son ambition de réduction des coûts pour 2014.

-       Mobistar a augmenté de 22,8 % les investissements dans son réseau et a acquis la licence 4G afin de répondre à la demande croissante de données mobiles à haut débit.

-       Mobistar a été le premier opérateur à s’engager dans la voie ouverte par la nouvelle régulation du câble, et a démarré la phase d’implémentation en vue d’un lancement commercial avant la fin de l’année.

-       Mobistar a réalisé un chiffre d’affaires total de 1.461 millions d’euros, par rapport à une prévision de 1.452 millions d’euros minimum.

-       Mobistar a réalisé un EBITDA retraité de 336 millions d’euros, par rapport à une prévision de 300 millions d’euros minimum.

-       Mobistar a réalisé un cash-flow opérationnel retraité de 137 millions d’euros, par rapport à une prévision de 100 millions d’euros minimum.

 

  • Le groupe Mobistar totalise 5.177.658 cartes mobiles connectées sur son réseau en Belgique et au Luxembourg à la fin de l’exercice 2013, soit une progression de 233.155 cartes par rapport à l’exercice précédent. En un an, le nombre de clients Mobistar ‘machine-to-machine’ (M2M) augmente de manière substantielle, et compense partiellement l’érosion du nombre de clients tant prepaid que postpaid. La base clients MVNO poursuit sur sa lancée du trimestre précédent pour atteindre 1.209.732 cartes connectées.
  • En Belgique, 89,4 % des clients postpaid résidentiels de Mobistar optent pour ou sont transférés vers un plan tarifaire Animal avantageux. La part des données mobiles dans le chiffre d’affaires de la téléphonie mobile en Belgique pour l’exercice 2013 s’élève à 47,7 %, tandis que les données mobiles hors SMS représentent 17,5 %, soit une hausse de 16,6 % en un an.
  • Au cours de l’exercice 2013, le groupe Mobistar a investi 319,0 millions d’euros, incluant les 120 millions d’euros pour l’acquisition de la licence 800 MHz. Hors acquisition de licence, les investissements du groupe Mobistar s’élèvent à 199,0 millions d’euros, soit 15,9 % du chiffre d’affaires de la téléphonie, contre 188,5 millions d’euros et 13,0 % un an auparavant. Les investissements ont principalement porté sur le réseau.
  • A la fin de l’exercice 2013, le groupe Mobistar enregistre un chiffre d’affaires total consolidé s’élevant à 1.461,3 millions d’euros, une baisse de 11,5 % par rapport à l’exercice 2012. Le chiffre d’affaires de la téléphonie du groupe Mobistar s’élève à 1.252,9 millions d’euros pour l’exercice 2013, contre 1.450,0 millions d’euros un an auparavant, soit une diminution de 13,6 %. Hors impact régulatoire, la baisse du chiffre d’affaires de la téléphonie se serait limitée à 9,6 %, la réduction des tarifs de terminaison mobile et de roaming impactant le chiffre d’affaires de la téléphonie respectivement de 33,7 millions d’euros et 23,4 millions d’euros. La tendance constatée au cours du premier semestre 2013 s’est accélérée à la fin de l’exercice en raison de la propagation des effets des révisions tarifaires et de l’érosion de la base clients prepaid et postpaid.
    • La transformation de la chaîne de distribution de Mobistar a enregistré ses premiers résultats positifs en termes d’acquisition nette de clients à la fin de l’exercice. La perte de clients au cours du second semestre 2013 s’explique en grande partie par le développement d’offres convergentes pour le marché belge et par les bouleversements au sein de la distribution indirecte suite à la loi télécom.
    • Le groupe Mobistar clôture l’exercice 2013 sur un EBITDA retraité de 335,7 millions d’euros, soit une baisse de 32,6 % par rapport à la même période en 2012. La marge d’EBITDA retraité du groupe Mobistar s’élève à 26,8 % du chiffre d’affaires de la téléphonie fin 2013, contre 34,3 % fin 2012. Cette évolution est influencée par deux éléments positifs comptabilisés en 2012: la reprise des 17,5 millions d’euros de provision relative à la compensation en matière de service universel et les 9,8 millions d’euros de reprise des provisions des exercices antérieurs liées à Irisnet. Sur une base comparable, hors éléments exceptionnels, l’EBITDA retraité 2013 de 335,7 millions d’euros se comparerait à un EBITDA retraité de 471,7 millions d’euros, soit un recul de 28,8 % en un an. L’impact régulatoire de la baisse des tarifs de terminaison mobile et de roaming continue à peser sur l’EBITDA retraité 2013, à hauteur de 14,7 et 17,1 millions d’euros.
  • Le bénéfice net consolidé du groupe Mobistar s’élève à 87,4 millions d’euros à fin 2013, contre 185,7 millions d’euros un an auparavant. L’érosion du bénéfice net s’explique essentiellement par la baisse de l’EBITDA, partiellement compensée par la diminution des amortissements, des charges financières et des impôts sur le revenu.
  • Le cash-flow opérationnel retraité, hors frais de licence 800 MHz, s’élève à 136,7 millions d’euros fin décembre 2013, contre 310,5 millions d’euros un an auparavant. Le cash-flow organique 2013, hors frais de licence 800 MHz, s’établit à 60,9 millions d’euros, contre 133,2 millions d’euros un an auparavant.
  • En décembre 2013, Mobistar a été le premier opérateur à réagir à la nouvelle régulation du câble, en demandant officiellement aux deux principaux câblo-opérateurs de lui fournir des offres de référence.
    • Pour l’exercice 2014, le groupe Mobistar prévoit un EBITDA retraité situé entre 250 et 280 millions d’euros. Cette fourchette inclut la provision de 24 millions d’euros maximum liée à la nouvelle loi votée fin 2013, relative à la taxe sur les pylônes en Wallonie. Mobistar va introduire une requête en annulation devant la Cour Constitutionnelle et des recours fiscaux devant les tribunaux compétents, jugeant cette taxe discriminatoire et disproportionnée. Toutefois, dans un souci de prudence, la provision relative à cette taxe est inclue dans la prévision. La fourchette comprend également l’impact de la régulation existante en matière de terminaison mobile et de roaming, qui pèsera sur le chiffre d’affaires et sur l’EBITDA à hauteur de 23 et 16 millions d’euros respectivement pour la Belgique, et de 13 et 7 millions d’euros pour le Luxembourg. Le cadre régulatoire sur les tarifs de terminaison mobile au Luxembourg a été voté en janvier 2014. La prévision est basée sur le contexte régulatoire et de marché actuel et ne tient pas compte de l’impact lié au câble.

‘Le déséquilibre structurel du marché, avec d’une part un marché mobile extrêmement compétitif et ouvert, et d’autre part un marché fixe duopolistique et fermé, s’est accentué en 2013. Dans un marché télécom mobile soumis à une concurrence particulièrement rude, dont le paradigme s’est modifié au cours des 18 derniers mois, Mobistar continue à mettre l’accent sur ses quatre priorités stratégiques. Mais la période de transformation que traverse Mobistar est loin de s’achever. Pour ce qui est de la distribution, la transformation de nos canaux indirects prendra fin mi-2014. Sur le plan technologique, l’amélioration de notre réseau se poursuit à un rythme soutenu et la percée de la 4G se révèle prometteuse. La régulation du câble offre à présent de nouvelles opportunités en termes d’offres convergentes, ce qui permettra à Mobistar de renforcer sa relation avec ses clients existants et de confirmer sa position de challenger principal’ déclare Jean-Marc Harion (CEO), et Ludovic Pech (CFO) ajoute: 'Nous intensifions nos efforts afin de restructurer, simplifier et rationaliser nos opérations. Mais nous réinventons également nos modèles économiques afin d’établir une plateforme plus rentable et solide sur laquelle nous appuyer dans le futur. Malgré ces efforts, le cadre régulatoire et la récente taxe sur les pylônes continuent à peser sur nos résultats’.