27/07/04 10:00

News financières

Mobistar poursuit sa croissance

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" Par rapport au premier semestre de 2003, les revenus d'exploitation du Groupe Mobistar sont en hausse de 18,7% à 670,7 millions d'euros. Le chiffre d'affaires consolidé s'établit à 648,7 millions d'euros, soit une hausse de 19,1%. Le chiffre d'affaires de l'activité mobile a augmenté de 20,1% pour s'établir à 600,7 millions d'euros, dont 2/3 sont dus à l'augmentation de la base moyenne de clients et 1/3 à l'augmentation de l'ARPU (Average Revenue Per User, chiffre d'affaires moyen par client). Le chiffre d'affaires de la téléphonie fixe-data connaît une progression de 6,1% à 50,3 millions d'euros.

" Afin d'être plus conforme à la réalité du marché, Mobistar a décidé de ne plus comptabiliser ses cartes «machine-to-machine» dans sa base de clients. Ainsi, le nombre de clients actifs (sans tenir compte des cartes «machine-to-machine») est passé de 2.600.181 en décembre 2003 à 2.662.336 en juin 2004. La proportion du nombre d'abonnés a connu une croissance importante, pour atteindre 32,9% de la base active de clients.

" Selon les indications de Mobistar, la téléphonie mobile devrait avoir atteint une pénétration active du marché d'environ 77% à la fin du mois de juin 2004, comparé à 72% il y a un an. Dans ce contexte, Mobistar devrait afficher une part de marché de quelque 33,3%. En juin 2003, la part de marché de Mobistar dépassait légèrement les 32,5%.

" L'ARPU a enregistré une croissance, tant pour les cartes prépayées que pour les contrats. A la fin du mois de juin 2004, Mobistar affichait un ARPU moyen de 36,04 euros par mois et par client actif (sans tenir compte des cartes «machine-to-machine»). L'ARPU mensuel moyen était de 34,86 euros fin décembre 2003 et de 34,03 euros fin juin 2003.

" L'EBITDA consolidé (Earnings Before Interest, Taxation, Depreciation and Amortization, le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements) connaît une progression de 31,2% à 268,1 millions d'euros. La marge d'EBITDA consolidé (en % du chiffre d'affaires de la téléphonie) est de 43,2%. La marge d'EBITDA de l'activité mobile a atteint 43,6% contre 42,4% en juin 2003. La marge d'EBITDA de l'activité fixe-data passe quant à elle de 2,6% à 35,8%, une progression qui est partiellement due à des éléments exceptionnels.

" Le Groupe Mobistar affiche un bénéfice net semestriel consolidé de 119,7 millions d'euros (ce qui revient à 1,91 euro/action), en hausse de 15,5% par rapport au bénéfice net de 103,6 millions d'euros réalisé sur la même période il y a un an. Il faut noter que le résultat avant impôt est en progression de 58,6%, à 164,3 millions d'euros.

" Pour son activité mobile, Mobistar affiche un bénéfice net de 110,2 millions d'euros, contre un bénéfice net de 108,8 millions d'euros un an auparavant. Quant au résultat de l'activité fixe, il passe dans le vert, à 9,5 millions d'euros, contre une perte de 5,2 millions d'euros en juin 2003.

" Durant le premier semestre de 2004, Mobistar a dégagé une capacité d'autofinancement (free cash flow) consolidée de 120,1 millions d'euros, ce qui lui a permis de réduire son endettement net à 286,6 millions d'euros, soit une baisse de 29,5% en six mois.

Bruxelles, le 27 juillet 2004 - Mobistar (Euronext Bruxelles : MOBB) présente aujourd'hui ses résultats pour le premier semestre 2004. Sur les six premiers mois de l'année, Mobistar a réalisé des revenus d'exploitation consolidés de 670,7 millions d'euros, soit une hausse de 18,7% par rapport au premier semestre de 2003. Le chiffre d'affaires de l'activité mobile a augmenté de 20,1% pour atteindre 600,7 millions d'euros. Le chiffre d'affaires de l'activité fixe a augmenté de 6,1% pour atteindre 50,3 millions d'euros.

Forte hausse du nombre d'abonnés et de l'ARPU

Cette croissance des revenus provient en grande partie d'une forte augmentation du nombre de clients, mais également d'une hausse importante de l'ARPU.

La base active de clients est passée de 2.600.181 en décembre 2003 à 2.662.336 en juin 2004, sans compter les cartes « machine to machine », qui sont passées de 15.187 en décembre 2003 à 19.609 à fin juin 2004. Les nouvelles acquisitions de clients se situent surtout au niveau du postpayé. Sur la même période, la proportion de clients postpayés passait de 31,0% à 32,9%. Cette évolution vers davantage de contrats est due à la fois à une progression des migrations de clients prépayés vers une formule de contrat et à une poursuite des acquisitions de clients d'autres opérateurs, notamment grâce aux contrats Family et aux offres Business. Par ailleurs, Mobistar a continué à tirer parti de la portabilité des numéros de GSM.

D'une part, l'augmentation de la proportion du nombre d'abonnés résulte dans une évolution favorable de l'ARPU (Average Revenue Per User, chiffre d'affaires moyen par client) : en effet l'ARPU moyen est passé de 34,03 euros/mois en juin 2003 à 36,04 euros/mois en juin 2004. D'autre part, la consommation moyenne augmente tant chez les clients prépayés que chez les clients postpayés : pour les cartes prépayées, l'ARPU moyen est passé en un an de 16,66 à 17,86 euros/mois, alors que pour les clients postpayés, l'ARPU moyen est passé de 63,15 à 67,23 euros/mois.

Cette évolution vers davantage de cartes postpayées dans la base active est également due aux succès de Mobistar dans le marché Business. Mobistar estime que sa part de marché dans ce segment a dépassé 30% à la fin du mois de juin.

Toujours plus de SMS

En valeur absolue, la croissance des revenus data est substantielle: le revenu généré pendant les six premiers mois de 2004 par la transmission mobile de données a été de 89,4 millions d'euros, soit une progression de plus de 19% par rapport à la même période en 2003. Etant donné la forte croissance de la téléphonie vocale, la proportion de revenu généré par la transmission mobile de données reste stable.

Même si les autres activités de transmission de données ont doublé leur chiffre d'affaires par rapport au premier semestre de 2003, le SMS représente toujours la partie la plus importante de ce revenu. En moyenne au premier semestre de 2004, Mobistar a transmis près de 94 millions de SMS par mois, contre une moyenne de 82 millions par mois à fin juin 2003. Cette hausse s'explique à la fois par une augmentation du nombre de clients qui utilisent le SMS (67,4% de la base active de clients contre 64,6% fin juin 2003) et par l'utilisation moyenne qui s'est accrue pour atteindre 52,4 SMS par mois et par utilisateur. Les applications SMS « premiums » continuent à progresser : fin juin 2004, ces SMS « à valeur ajoutée » représentaient 15,8% du revenu des SMS (contre 12,3% en juin 2003). Le WAP poursuit également sa progression, en doublant l'usage au cours du premier semestre de 2004. Le lancement d'Orange World, depuis le 1er juillet 2004, devrait inciter les clients de Mobistar à utiliser davantage encore les services multimédias.

Rentabilité confirmée

En consolidé, le Groupe Mobistar affiche un EBITDA de 43,2% du chiffre d'affaires de la téléphonie. Ce chiffre représente une progression de l'EBITDA de 31,2% à 268,1 millions d'euros. Le bénéfice avant impôts est de 164,3 millions d'euros, soit une progression de 58,6% par rapport à juin 2003. Pour la première fois de son histoire, Mobistar est en situation de payer des impôts : aussi, le bénéfice net du Groupe Mobistar est-il de 119,7 millions d'euros, en progression de 15,5% par rapport au bénéfice net de 103,6 millions d'euros affiché en juin 2003. Ce faisant, Mobistar réalise un bénéfice net par action de 1,91 euro. Ce bénéfice net intègre des coûts financiers liés au remboursement anticipé de la dette financière .

Une fois de plus, ces excellents résultats ont été atteints grâce à une croissance remarquable des revenus et à une forte amélioration de la qualité de la base active de clients de Mobistar, mais aussi grâce à une maîtrise continue des coûts : les charges d'exploitation n'augmentent que de 9,5%, à 486,4 millions d'euros, une augmentation nettement inférieure à celle des revenus.

L'EBITDA de l'activité mobile progresse toujours, passant de 203,1 millions d'euros en juin 2003 à 250,1 millions d'euros en juin 2004, soit 43,6% du chiffre d'affaires de la téléphonie mobile. Le bénéfice avant impôts de cette activité est de 152,1 millions d'euros, soit une progression de 39,8% par rapport à juin 2003 ; ce qui se traduit encore par un bénéfice net semestriel après impôts de 110,2 millions d'euros.

L'EBITDA de l'activité fixe passe de 1,2 million d'euros en juin 2003 à 18 millions d'euros en juin 2004, ce qui représente une marge de 35,8% du chiffre d'affaires de la téléphonie. Cette forte amélioration de la rentabilité s'explique en partie par des provisions exceptionnelles qui avaient affecté la rentabilité de l'activité en 2003 et par une reprise partielle de ces provisions au cours du premier semestre 2004.

Investissements

Les investissements de Mobistar sont passés de 52,7 millions d'euros en juin 2003 à 58,4 millions d'euros en juin 2004, soit une très légère progression. Les investissements, notamment pour le réseau (2G et 3G) devraient s'accentuer au cours du deuxième semestre, suite à la signature du contrat UMTS.

Capacité d'autofinancement

A la fin de ce premier semestre 2004, la capacité d'autofinancement (free cash flow) de Mobistar était de 120,1 millions d'euros. En six mois, la dette nette du Groupe Mobistar a quant à elle baissé de 29,5%, passant de 406,7 millions d'euros à la fin décembre 2003 à 286,6 millions d'euros à la fin du mois de juin 2004. Ces résultats sont essentiellement dus à l'excellente rentabilité dont a fait preuve Mobistar tout au long de ce premier semestre.

Perspectives

Mobistar est en bonne voie pour réaliser ses objectifs et ceux de ses actionnaires. Mobistar continue à se focaliser sur l'augmentation de sa part de marché dans la téléphonie mobile vocale tout en augmentant l'usage et la rentabilité. De plus en plus, Mobistar veut évoluer vers des services convergents permettant à ses clients, particuliers ou entreprises, de bénéficier du meilleur de la technologie. Mobistar poursuit sa stratégie qui consiste à proposer à ses clients de réelles solutions de substitution de la téléphonie fixe par le mobile et des services multimédias et de transmission de données répondant aux attentes d'un grand nombre de ses clients.

Suite à une révision de son modèle de coûts par l'IBPT, Mobistar procèdera en novembre 2004 à une baisse de ses tarifs inter-opérateurs de terminaison d'appel de 7%.

Etant donné cet excellent premier semestre, Mobistar est à même de confirmer aujourd'hui son intention d'afficher pour l'entièreté de l'année 2004 une croissance à deux chiffres de ses revenus, probablement autour de 15%, tout en améliorant son efficacité opérationnelle et en poursuivant ses efforts pour renforcer sa situation bilantaire. Vu la saisonnalité de certains coûts, l'EBITDA devrait se stabiliser au-dessus des 40% de marge (sur le chiffre d'affaires de la téléphonie). Les investissements devraient être un peu plus importants au cours du deuxième semestre. Mobistar attend un bénéfice net par action d'environ 4 euros pour l'exercice 2004.

Rapport du commissaire

Nous avons procédé à l'examen limité de la situation intermédiaire consolidée de la société Mobistar arrêtée au 30 juin 2004 qui fait apparaître un total du bilan de EUR 974.766.707 et un bénéfice de la période de EUR 119.711.873. Notre mission se situait dans le cadre d'une information semestrielle.

Par conséquent, il a consisté principalement en l'analyse, la comparaison et la discussion des informations financières et a été effectué en conformité avec la recommandation de l'Institut des Réviseurs d'Entreprises relative à l'examen limité. Il a dès lors été moins étendu qu'une révision qui aurait eu pour but le contrôle plénier des comptes annuels. Cet examen n'a pas révélé d'éléments qui impliqueraient des corrections significatives de la situation intermédiaire consolidée.

Bruxelles, le 26 juillet 2004

Ernst & Young Réviseurs d'Entreprises S.C.C. (B 160)

Commissaire

Mise en oeuvre des normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards, "IFRS")

Mobistar se conforme au prescrit de la circulaire FMI/2004-01 émise par la Commission bancaire, financière et des assurances ainsi qu'à la recommandation CESR/03-323e publiée par le 'Committee of European Securities Regulators', en particulier s'agissant du contenu de l'information financière à fournir au titre du rapport annuel 2004, de l'information périodique intermédiaire 2005 et des comptes annuels 2005.

Conformément au règlement CEE 1606/2002 et à l'arrêté royal du 4 décembre 2003, et conformément à la norme IFRS 1, Première application des normes IFRS en tant que référentiel comptable, les comptes consolidés (intermédiaires et annuels) de l'exercice 2005 du Groupe Mobistar seront établis selon les normes comptables internationales avec un comparatif pour 2004. Afin de publier cette information comparative, Mobistar devra préparer un bilan d'ouverture au 1er janvier 2004, point de départ pour appliquer les normes IFRS et date à laquelle les impacts du passage seront enregistrés en capitaux propres.

Dans ce contexte, le Groupe Mobistar a mis en oeuvre, dès le second semestre 2003, un projet de conversion aux normes IFRS qui poursuit les principaux objectifs suivants:

- Identifier les principales différences de traitements comptables entre les normes belges et IFRS,

- Préparer un bilan d'ouverture au 1er janvier 2004 suivant les normes IFRS, réconcilié avec le bilan établi conformément aux règles comptables belges à cette date,

- Etablir des états financiers consolidés (bilan, compte de résultat et tableau des flux de trésorerie) intermédiaires et annuels pour l'exercice 2004 suivant les normes IFRS, également réconciliés avec les états financiers établis suivant les normes belges, afin de permettre la comparabilité des informations financières IFRS qui seront publiées en 2005,

- Identifier et mesurer les impacts des diverses dispositions transitoires prévues par la norme IFRS 1 dans le cadre de la première application des normes IFRS.

Les principales orientations retenues à ce jour par le Groupe Mobistar, dans le cadre de l'appréciation des principales différences de traitement comptable entre les normes IFRS et les normes belges décrites ci-dessous, portent sur les aspects suivants:

- Mobistar n'envisage pas de capitaliser les intérêts financiers supportés dans le cadre de la construction de ses réseaux (constatation en charges au titre des périodes au cours desquelles ils sont encourus),

- Mobistar n'envisage pas de comptabiliser à la juste valeur les bons de souscriptions d'actions ("BSA") accordés aux membres de son personnel dans le cadre de la première application de l'IFRS 2 (dans la mesure où ces BSA ont été octroyés avant le 7 novembre 2002).

Par ailleurs, Mobistar envisage aujourd'hui d'utiliser l'exemption prévue au paragraphe 15 de la norme IFRS 1 pour ses opérations d'acquisition portant sur le capital de ses filiales Mobistar Corporate Solutions et Mobistar Affiliate (Debitel).

Les principales différences de traitement comptable entre les normes IFRS et les normes belges ainsi que leur impact estimé sur les capitaux propres du Groupe Mobistar au 1er janvier 2004 et au 30 juin 2004 sont les suivants:

- Certains instruments financiers dérivés étaient jusqu'à présent considérés comme des instruments de couverture dans le cadre de l'application des normes comptables belges. Bien que ces instruments soient effectivement utilisés à des fins de couverture, cette qualification comptable n'a pas pu être maintenue dans le cadre de l'application des principes de la norme IAS 39 sur les instruments financiers dérivés. En conséquence, ces instruments dérivés seront comptabilisés à leur juste valeur dans le bilan d'ouverture au 1er janvier 2004 et l'écart entre cette juste valeur et la valeur nette comptable de ces instruments dérivés reflétée au bilan en normes belges sera inscrit en capitaux propres. L'impact estimé sur les capitaux propres au 1er janvier 2004 représente un montant négatif d'environ 9,6 millions d'euros. Ces instruments financiers ayant été annulés au cours du premier semestre 2004, la perte latente de 9,6 millions d'euros a été enregistrée en résultat dans les comptes établis en normes belges pour le semestre clos le 30 juin 2004. Au 30 juin 2004, il ne subsistera donc plus aucune différence entre les capitaux propres en normes comptables internationales et les capitaux propres établis en normes belges.

- La norme IAS 12 relative aux impôts sur les bénéfices, contrairement aux normes comptables belges, rend obligatoire l'enregistrement au bilan d'actifs et de passifs d'impôts différés résultant des décalages temporaires entre la valeur comptable et la base fiscale des actifs ou des passifs, ainsi que ceux résultant des reports déficitaires, en fonction de leur probabilité de récupération. L'impact estimé lié à la constatation d'un impôt différé actif sur les reports déficitaires reportables et crédits d'impôt pour investissements du Groupe Mobistar, ainsi que sur l'enregistrement de certains instruments dérivés en juste valeur (voir ci-dessus) représentera un montant positif de 27,7 millions d'euros au 1er janvier 2004 (16,8 millions d'euros au 30 juin 2004).

En l'état provisoire des orientations du projet de conversion aux normes IFRS du Groupe Mobistar, les autres différences identifiées ne semblent pas susceptibles d'avoir un impact significatif sur les capitaux propres consolidés ou le montant total du bilan consolidé au 1er janvier 2004 ou au 30 juin 2004. Toutefois, Mobistar (ainsi que son principal actionnaire, le Groupe France Télécom) n'ont pas encore finalisé l'ensemble des analyses ni arrêté toutes les décisions ou choix comptables nécessaires pour établir un bilan IFRS complet au 1er janvier et au 30 juin 2004 et le Groupe Mobistar n'est donc pas en mesure de publier cette information à ce jour. Les principaux domaines significatifs qui devront faire l'objet d'analyses et de choix comptables définitifs au cours du second semestre 2004 concernent la reconnaissance des revenus, la comptabilisation des coûts d'acquisition et de rétention de clients, ainsi que les modalités d'application de l'approche par composants pour les immobilisations corporelles.